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Budapest communiste

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Budapest communiste

Illustration d’ambiance

Les années sombres de la dictature ont marqué la ville mais heureusement, elles n’ont pas défiguré la capitale comme ailleurs.

Mais, ne l’oublions pas, le réalisme socialiste était, en 1989 encore, le canon officiel et les statues et mémoriaux politiques jalonnaient toutes les rues et les places publiques.

On peut découvrir toutes ces reliques dans le parc des statues (Szoborpark), à deux pas de la ville où toutes les anciennes statues ont été déplacées :

dans la ville même, mis à part le monument de libération de l’Armée Rouge en face de la maison de la télévision, tout symbole communiste est interdit !

Néanmoins, on peut s’amuser à retrouver ces traces disparues :

A côté de la place des héros (Hösök Tere), on trouve une avenue étonnamment grande : c’est l’ancienne place des défilés (Felvonulas tér) qui, jusqu’en 1989, accueillait des dizaines de milliers de membres du parti, les fonctionnaires, les écoliers et les lycéens pour des fêtes comme le 1er et le 8 mai.

Il faut imaginer une masse humaine couverte de drapeaux rouges et de slogans communistes !

Sur cette même place, le régime érigea en 1951 une statue de 6 tonnes à l’effigie de Staline, statue qui fut déboulonnée durant la révolution de 1956 mais les révolutionnaires n’ont pas réussi à démonter les bottes du dictateur qui restèrent sur place, après l’intervention soviétique, les bottes ont acquis un statut symbolique et quasi mythique :

elles incarnaient ironiquement un régime inébranlable. Aujourd’hui, seulement une plaque modeste commémore ce lieu mythique mais les « bottes » restent très présentes dans l’imaginaire populaire !

David Karas © Azurever.com